Les cigarillos ont cet avantage d’ faire le vide autour de moi
J’en apprécie le tabac
Et la prévenance
Les cigarillos n’ sont pas comme moi, empreints de timidité
Et leur agressivité
Est tout en nuance
Sans vous dire jamais rien qui vous blesse
Ils vous congédient avec tendresse
Ah ! quel tabac
Quel tabac
Quel tabac
Quel tabac
Les cigarillos me valent bien souvent les adieux éplorés
Des femmes de qualité
Et de courtisanes
Les cigarillos savent comme moi que ce n’ sont pas mes beaux yeux
Qu’elles implorent, mais un peu
La fin du havane
Sans attendre que tout se consume
Elles disparaissent dans la brume
Ah ! quel tabac
Quel tabac
Quel tabac
Quel tabac