Pour le repos, le plaisir du militaire,
Il est là-bas à deux pas de la forêt.
Une maison aux murs tout couverts de lierre
Aux vrais poilu c‘est le nom du cabaret.
La servante est jeune et gentille,
Légère comme un papillon.
Comme son vin son œil pétille,
Nous l‘appelons la Madelon.
Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour,
Ce n‘est que Madelon mais pour nous c‘est l‘amour.
Quand Madelon vient nous servir à boire
Sous la tonnelle on frôle son jupon.
Et chacun lui raconte une histoire
Une histoire à sa façon
La Madelon pour nous n‘est pas sévère
Quand on lui prend la taille ou le menton
Elle rit, c‘est tout le mal qu‘elle sait faire
Madelon, Madelon, Madelon !
Se repite.