Que de temps perdu à ne pas être soi-même
Raser le mur des rues comme une ombre en peine
Mais n‘en vouloir à personne, des déceptions qu‘on traîne
Mais n‘en vouloir à personne, des déceptions qu‘on traîne
(refrain)
Après quoi on court
L‘argent, les gens , l‘amour
Après quoi on court
Du fou, des maux, des leurres
Après quoi on court
En attendant son tour
Après quoi on meurt
Sans avoir vu passer l‘heure
Après quoi on court
Le temps, le manque d‘amour
Après quoi on court
Du vide, du vent, du rêve
Après quoi on crève
Comme encore et toujours
Après quoi on crève
Mais un autre jour se lève
Après quoi on court
Que de plâtres gâchés pour vouloir être quelqu‘un
Pour se voir dégommer d‘avoir fait du bien
Et se retrouver seul, même plus sûr du chemin (du chemin)
Et se retrouver seul, même plus sûr du chemin
(refrain)
d‘être un pour rien, sans retour
Un trou, une tombe, des fleurs
Enfermé dans sa tour, on pleure si ce n‘est que sur ses malheurs
Après quoi on court
Du moche, des scoops
Après quoi on court
Du clahs, du trash, des geurres
Après quoi on crève
Comme encore et toujours
Après quoi on crève
Parce que d‘avoir couru, on vous achève
D‘avoir couru, parce que d‘avoir couru
On vous achève... .