Dans les matins des grandes villes
Quand on ne sait pas où l‘on va,
On marche toujours sur un fil
Entre café et chocolat
On voudrait défoncer le mur
Y cogner ses poings et ses bras
Pour respirer l‘air pur, là-bas
Dans les matins des grandes villes
Quand on ne sait pas où l‘on est,
On voudrait voguer vers une île
Entre blanc sec et noir café
On voudrait casser la baraque
Y cogner ses doigts et ses poings
Et faire claquer tout ce qui claque, demain
Dans les matins difficiles
Quand on ne sait plus qui on est,
On voudrait bien rester tranquille
Entre la plume et l‘oreiller
On voudrait battre des montagnes
Mais on est trop fatigué
On n‘est qu‘une bulle dans le champagne, frappé
Dans les soirées difficiles
Quand on se retrouve épuisé,
On voudrait bien se faire un film
Histoire un peu de voyager,
D‘abandonner cet univers
Amalgame un peu froissé
Cette énorme termitière d‘acier
La sierra, la sierra, la sierra {x2}
Mais dans la nuit des grandes villes
Quand on se retrouve couché,
On regarde encore les aiguilles
Qui sont toujours en train de tourner
On voudrait briser les pendules
Stopper le temps qui est compté
Et faire brûler tout ce qui brûle,
Assez
Assez {ad lib}.